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Publié le 28 mai 2014

Pommes de terre, tomates : attention au mildiou

Il faut protéger à titre préventif les plants de tomates contre le mildiou
Il faut protéger à titre préventif les plants de tomates contre le mildiou

Un taux d’hygrométrie élevé, une ambiance orageuse avec des températures qui, tout en étant trop fraiches la nui, atteignent parfois un peu plus de 20 degrés dans la journée… C’est le cocktail explosif qui est susceptible de provoquer une attaque de mildiou sur certaines cultures sensibles et notamment la pomme de terre et les tomates. Ne vous laissez pas surprendre…

Et voila que l’on reparle de ces redoutables maladies du potager et notamment du mildiou. Il faut dire que les conditions climatiques que nous connaissons en ce printemps sont particulièrement éprouvantes pour les nerfs des jardiniers, mais aussi pour les légumes. « Rien ne pousse… », c’est la ritournelle qui me revient sans cesse aux oreilles en ce moment. En effet, les nuits beaucoup trop froides ne sont pas propices à un bon développement de la végétation -à part les mauvaises herbes bien sur- tout comme les variations importantes de températures dans la journée.

Ce sont des conditions qui « stressent » nos plantes et les rendent plus vulnérables aux attaques des maladies par exemple. Il en est une que l’on connait tous et qui pourrait bien nous réserver de très mauvaises surprises dans les prochains jours, c’est le mildiou. J’ai déjà eu des échos de présence de mildiou sur des parcelles de pommes de terre dans l’ouest de la France. Le sujet est donc bien d’actualité.

C’est donc maintenant qu’il faut agir. Car lorsque le mildiou est déclaré, il est trop tard pour l’enrayer. Le seul moyen d’essayer de lutter contre ce champignon, c’est la prévention. C’est donc avant que la maladie n’apparaisse qu’il faut traiter les plantes fragiles. Le traitement le plus répandu et le moins nocif -encore que ça se discute- c’est la bouillie bordelaise. Vous pouvez donc prévoir de traiter vos pommes de terre et tomates dès à présent afin de contenir l’arrivée de la maladie. Mais n’oubliez pas que dès lors que vous aurez commencé le traitement, il faudra le renouveler toutes les semaines voire dix jours, pour obtenir une véritable efficacité. En espérant que nous revenions à des conditions climatiques plus saines, c’est à dire un temps plus sec et moins humides. Mais les prévisions météorologiques font plutôt état d’une poursuite de ce temps perturbé pour plusieurs jours, mis à part une parenthèse en fin de semaine. Bref, autant dire que le risque est maximal…

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