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Publié le 17 juin 2013

Lundi 14 h 30 : la grêle détruit le potager!

Quinze minutes. C’est tout ce qu’il aura fallu ce lundi après-midi de juin pour anéantir des semaines de patient travail. A 14 h 30, la nuit est tombée sur le potager de Jacky la main verte puis dans un fracas assourdissant, un violent orage de grêle s’est abattu…

C’est hélas une épreuve que nous sommes nombreux a avoir vécue et elle est cruelle. Lorsque le crépitement des grêlons s’est atténué un spectacle de désolation s’offrait à mes yeux : un torrent de boue dévalait sur la pelouse fraichement créée. Mais le pire était à venir. Le temps de chausser les bottes et de courir au potager et là, catastrophe : tous les légumes étaient hachés menus. Pommes de terre, petits pois prêts à cueillir, haricots verts, tomates… Il ne reste plus rien!

Du carré de fraisiers, il ne reste plus que quelques tiges et des fruits écrasés. Mais, maigre consolation, Claudine avait eu la bonne idée de profiter d’une éclaircie ce matin pour faire la cueillette : 4 kilos de fraises ont été ainsi sauvées in extrémis et vont être transformées en confiture…

Car, ainsi va la vie. Même si le moral en prend un coup, il faut continuer de se battre pour sauver ce qui peut l’être et rebondir. A peine l’orage passé, l’heure d’un premier état des lieux s’impose. Les petits pois abimés sont cueillis dans la foulée. Ils feront un délicieux repas demain. On va attendre ensuite quelques jours pour voir comment évolue la végétation et évaluer plus précisément l’ampleur des débats.

Il y a le problème épineux des pommes de terre. Car si la plupart de leurs feuilles sont détruites, il en reste quelques unes et il est possible que de nouvelles pousses se forment et que les tubercules continuent de grossir. Mais le plus grand danger qui menace désormais, c’est la maladie. Affaiblies par la grêle, dans un sol détrempé… Toutes les conditions sont réunies pour que le mildiou fasse son apparition. Dès que la pluie aura cessé, il faudra donc pulvériser de la bouillie bordelaise pour tenter d’enrayer le processus machiavélique. Par contre, il est trop tard pour traiter les primeurs dont la récolte a déjà commencée. On va continuer à les déguster, en espérant qu’elles tiennent le coup!

Il va falloir évidemment, dès que le temps le permettra retourner le terrain qui risque de devenir dur comme du béton après avoir été damé par la grêle et ressemer des haricots verts, des petits pois. Quand aux salades, pas d’autres solutions que de retrouver du plant (le mien est en bouillie) soit chez un ami jardinier épargné par l’orage ou sur le marché. En parallèle, on va semer de la salade à couper pour gagner du temps…

Autre soulagement : les serres installées au printemps ont été épargnées par les grêlons. Elles abritent des haricots verts en fleurs, des tomates et autres aubergines, courgettes, poivrons… Il y a donc toujours un espoir de sauver ces récoltes là! Petit message d’espoir à tous ceux qui sont victimes de ces aléas climatiques décidément beaucoup trop fréquents…

 

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