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Publié le 9 août 2013

Comment conserver vos herbes aromatiques

C’est l’été et normalement nos plates-bandes débordent d’herbes aromatiques. C’est le privilège de l’été que de nous fournir ces légumes riches en saveurs, en parfums en abondance… Et c’est bien là le problème car ce que l’on aimerait, c’est profiter de ces petits merveilles toute l’année, même au coeur de l’hiver. Il existe des techniques de conservation qui le permettent, mais c’est évidement en ce moment qu’il faut les mettre en oeuvre.

Avant de parler conservation, passons en revue des techniques de cultures qui vous permettront de disposer d’aromatiques fraiches toute l’année. La plupart de ces plantes supportent très bien la culture en pots. Vous pouvez donc -mais attendez quelques semaines encore, en septembre par exemple- prélever des souches de ciboulette, de marjolaine, de menthe, de romarin, etc… que vous replantez dans des pots. Il suffira de les garder à la maison, sur le bord d’une fenêtre dans la cuisine par exemple, pour avoir sous la main toute la palette nécessaire à la réalisation de plats délicatement parfumés et relevés avec ces herbes. Vous pouvez également semer du persil, du basilic, de l’aneth. Utilisez un mélange de terreau et de sable et évitez de les mettre en courants d’air…

Les méthodes de conservation

Vous pouvez aussi – ou même en parallèle- utiliser des techniques de conservation plus classique. Le persil, la ciboulette, le basilic, l’aneth peuvent se congeler. Profitez-en pour les préparer. Moi par exemple, je coupe des bouquets de persil le plus tard possible avant l’arrivée du froid, je coupe au ciseau les bouquets que je place dans une barquette au congélateur. C’est très pratique, puisque lorsque que vous en avez besoin, il suffit d’ouvrir la barquette de prélever la quantité nécessaire et de les parsemer même encore congelés sur votre plat…

Vous pouvez aussi les faire sécher (menthe, romarin, thym, sarriette, sauge etc…). C’est un peu moins facile puisqu’il faut étaler les récoltes dans un local sombre, bien sec et chaud (au moins 20 degrés) et attendre, en retournant régulièrement les plantes jusqu’au séchage complet. Ensuite, il faut les conserver dans des bocaux fermés hermétiquement à l’abri de la lumière et surtout de l’humidité.

L’autre méthode qui est à mon avis très intéressante et facile, c’est l’huile. Vous pouvez cueillir par exemple des feuilles de basilic que vous placez dans un pot et que vous recouvrez ensuite d’huile d’olive. Et croyez-mois, une cuiller de ce mélange sur un plat de pâtes, en plein hiver, c’est à tomber par terre.

Enfin, vous pouvez aussi remplir des bouteilles (de préférence des petits flacons de 50 cl, je trouve cela plus pratique et présentable dans la cuisine) d’huile d’olive mais aussi de noix, ou de pépins de raisin. Glissez-y des branches d’herbes aromatiques séchées (une variété par flacon). Laissez macérer une semaine, puis remplacez les herbes par de nouvelles branches, attendez encore une semaine puis retirez les herbes. Filtrez si besoin et glisser une branche de l’herbe choisie dans la bouteille correspondante. Vous utiliserez ces huiles parfumées pour assaisonner vos plats de crudités, salades ou grillades. Vous pouvez utiliser cette technique pour conserver des tomates, poivrons, courgettes, piments… pendant plusieurs mois après les avoir séchés. Il suffit pour cela de les couper en rondelles et de les placer au four pendant 1 heure 30 à 2 heures à 110 degrés.

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