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Publié le 5 février 2014

Loi Labbé : l’UPJ claque la porte des discussions avec le gouvernement

produits phytosanitairesLe vote de la loi Labbé qui prévoit l’interdiction à l’horizon 2022 des produits phytosanitaires n’a pas fini de faire des vagues. L’UPJ (union pour la protection des jardins et espaces publics) qui regroupe la quasi-totalité des fabricants de produits destinés aux jardiniers amateurs ou aux professionnels des espaces publics ne décolère pas. L’organisation claque la porte des discussions en cours avec le gouvernement et envisage des recours…

Dans un communiqué, UPJ « s’étonne de la précipitation dans l’adoption de cette loi qui ignore tous les efforts engagés par les fabricants depuis le Grenelle de l’environnement et la mise en oeuvre du plan Ecophyto. » L’UPJ souligne « que les opérateurs du jardin se sont montrés d’une indiscutable exemplarité dans la réussite du plan Ecophyto, ayant quasiment atteint la diminution de 50 % en volume, et cela 4 ans avant l’échéance définie dans le Grenelle de l’environnement ».

« Les amendements qui auraient permis d’éliminer ses incohérences ont été balayés par la majorité et le Ministre de l’Ecologie comme si la seule chose qui importait était de faire voter cette loi à tout prix et à la va vite. Jusqu’à présent le dialogue entre pouvoirs publics et professionnels avait permis de construire une démarche dont les résultats sont à la fois tangibles et spectaculaires. Le dialogue a été rompu par les pouvoirs publics. Il aurait pourtant permis de corriger les incohérences de la loi dite Labbé. Les premiers pénalisés sont les jardiniers amateurs, qui à compter du 1er janvier 2022 encourent une peine de 6 mois d’emprisonnement et une amende de 30 000 euros », poursuivent les auteurs du texte.

« Devant cette rupture, et dès le 27 janvier dernier, l’UPJ a dénoncé dans une lettre envoyée au Ministre Philippe Martin les accords-cadres signés en zones non agricoles et a retiré sa participation de toutes les instances d’Ecophyto. Le syndicat empruntera toutes les voies disponibles au plan national et communautaire afin de mettre en évidence l’incohérence d’une fausse bonne idée votée par les parlementaires français », annoncent-ils.

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