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Publié le 13 avril 2013

Emploi : le secteur de la semence peine à recruter

Selon une étude menée en 2011 par le GNIS (groupement national interprofessionnel des semences et plantes), les effectifs de la filière semencière en France ont progressé de 10% au cours des cinq dernières années.

Or, cette filière offre toujours des débouchés et a du mal à recruter. A tel point qu’elle lance une opération auprès des lycéens et étudiants pour les convaincre de s’intéresser à ces métiers porteurs. Il semble en effet que ces métiers sont peu connus et manquent peut-être aussi de supports de formation…

Vocation semencier, c’est le nom de code de l’opération menée par les professionnels de la filière semences. Son objectif est de faire connaître la diversité des métiers aux étudiants et de les mettre en contact direct avec les professionnels pour leur faire découvrir leur travail au quotidien.

« La filière semences est une filière très diversifiée, qui offre un large éventail de métiers et de vraies opportunités de carrière, mais qui reste toutefois méconnue, ce qui empêche les jeunes de pouvoir s’y intéresser. Cette pénurie de candidats ne vient pas d’un manque d’intérêt, mais bien d’un manque d’informations. », explique Julien Greffier, responsable de cette opération au Gnis

Alors, pour attirer les jeunes vers ces métiers porteurs, des fiches métiers sont diffusées à l’ensemble des CDI des collèges et lycées, des CIO français répartis sur tout le territoire et lors de salons étudiants. Elles présentent l’ensemble des professions propres à la filière  : les professions de sélectionneur, de technicien de laboratoire qualité des semences, de technicien de production, d’opérateur en usine de production ou encore d’agriculteur-multiplicateur. Un site internet permet aux enseignants de s’inscrire et de découvrir des métiers bien spécifiques lors de visites sur le terrain, au sein des entreprises de semences, grâce à l’investissement des professionnels de leur région.

Laurence Carré, responsable de la station de semences Agrial de Saint Sylvain, dans le Calvados Carré témoigne de son expérience dans le domaine des semences. Sa carrière a été remplie d’opportunités qu’elle a su saisir. Aujourd’hui, elle cherche à transmettre sa passion du métier aux jeunes qu’elle recrute. Elle explique ainsi que « la filière semences offre de nombreux postes à tous les niveaux de formation, mais les étudiants ne le savent pas et ne nous connaissent pas. Notre rôle est de leur ouvrir les portes de nos entreprises», explique-t-elle Dans sa station de semences à 20 km de Caen, Laurence Carré doit compenser le manque de formation des jeunes embauchés puisqu’il reste peu de formations réellement spécialisées dans le secteur des semences. Ainsi, les étudiants qui sortent de formations spécialisées trouvent tous rapidement du travail. « Certains semenciers démarchent des jeunes avant même que leur stage soit terminé, témoigne Julien Greffier. Parfois même en leur offrant directement un CDI. »

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du GNIS

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