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Publié le 30 septembre 2012

Des herbes sauvages au menu du repas en pleine nature

En me promenant dans la mythique forêt de Brocéliande, j’ai fait une rencontre insolite. Petits Pas parcourt les sentiers à la recherche de légumes pas comme les autres. Ce sont ces herbes que l’on appelle sauvages, qu’elle cuisine. Elle m’a appris à mijoter un drôle de potage…

Petits Pas en train de préparer un potage de plantain étoilé de mauve

« Tout ce que je souhaite, c’est réconcilier les gens avec la nature… », soupire Petits Pas. Et là où elle habite elle ne peut pas être mieux placée. Au coeur de la mythique forêt de Brocéliande, dans la célèbre vallée aux fées où s’est nouée la légende du Roi Arthur la jeune femme a décidé « de prendre le temps de prendre le temps ». Elle propose dans le cadre des Echappées végétales des ateliers promenade qui permettent aux participants de redécouvrir un environnement source d’apaisement et de santé « J’essaye de créer du lien entre les hommes et la nature…. », explique Petits pas. Les oiseaux, les histoires dont les korrigans sont les héros, le travail de l’argile, la construction d’arbres totems, des jeux de piste sont au programme de ces rencontres hors du temps. Mais l’une des activités les plus passionnantes est sans aucun doute la cueillette des plantes sauvages. « Les gens découvrent que les mauvaises herbes ne sont pas si mauvaise que ça, bien au contraire… », commente Petits Pas. Elle rappelle que nos lointains ancêtres se nourrissaient beaucoup grâce à leurs cueillettes et qu’ils trouvaient dans les fruits de la nature toutes les vitamines dont ils avaient besoin.
Mais aujourd’hui la connaissance des plantes et de leurs vertus s’est estompée. Et l’apprentissage n’est pas sans risque. Car les plantes bienfaitrices cotoient les plus redoutables. « On ne se trompe qu’une fois », insiste Petits Pas qui limite donc la cueillette aux végétaux les plus simples à identifier, tels que le plantain ou l’oseille sauvage. La deuxième étape de la découverte, c’est la façon de cuisiner ces plantes sauvages. « On peut le faire à la maison, mais aussi dans la nature. Il suffit d’emmener dans son sac à dos quelques éléments de base et on peut tout à fait partir en promenade le matin pour toute la journée en s’arrêtant accomoder et déjeûner avec sa récolte », affirme Petits Pas.
Si l’expérience vous tente, prenez contact avec l’office du  Comité Départemental du Tourisme du Morbihan (www.morbihan.com)

http://petitspas.over-blog.fr/

A lire sur le même thème

La cuisine des plantes sauvages. Installée en Suisse, Meret Bissegger est une cuisinière chevronnée, spécialiste des plantes sauvages qui a opéré pendant 14 ans, dans le célèbre « Ristorante Ponte dei Cavalli » (14 au Gault et Millau). Ce livre est la traduction française des versions allemande et italienne qui ont connu un très grand succès. Il regroupe 130 recettes simples à réaliser avec les plantes de nos campagnes. Chez Ulmer 320 pages, Prix 32 euros.

Cuisinons les fleurs. Pierrette Nardo présente dans cet ouvrage 78 fleurs avec leurs propriétés gustatives et diététiques et leurs utilisations en cuisine. Chez Terre Vivante, 192 pages.
Le guide des champignons de France et d’Europe. Ce guide décrit environ 3000 espèces dont la moitié illustré de photos. Il est l’oeuvre de deux experts en champignons, Guillaume Eyssartier et Pierre Roux. Chez Belin, 1120 pages, 35 euros.
L’herbier du jardin. Idéal pour apprendre à identifier les plantes qui nous entoure, cet herbier représente environ 300 plantes au
début de leur floraison ou quand s’épanouit leur feuillage. 244 pages, 19,95 euros.

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